Depuis mai, le chanteur barentinois « Saint-Lazare » est parti, en collaboration avec la Ville, à la rencontre de celles et ceux qui font vivre et aimer Barentin (associations sportives, culturelles et sociales, PAJ, EHPAD…) afin de réaliser le clip de sa chanson « Embrassons-nous ». Un tournage est prévu lors de la fête de la musique, mercredi 21 juin à partir de 19h30, Place de la Libération.
En lisant le magazine municipal « Jaime Barentin », Arnauld Van Petegem, ancien joueur professionnel de tennis et désormais chanteur, a eu l’envie de dédier sa prochaine chanson « Embrassons-nous » à la Cité des Arts et à ses habitants.
Depuis mai, il est parti, en collaboration avec la Ville, à la rencontre de celles et ceux qui font vivre et aimer Barentin (associations sportives, culturelles et sociales, PAJ, EHPAD…) afin de réaliser le clip de cette chanson qui appelle au vivre-ensemble et au partage d’émotions entre générations.
À l’occasion de la fête de la musique (mercredi 21 juin à partir de 19h30, Place de la Libération), il souhaiterait réaliser des images avec un maximum d’habitants. Des plans d’ensemble.
Entre les passages des groupes Asphalte et Living West, aux alentours de 20h30, il vous invitera à reprendre avec lui le refrain de la chanson « alors embrassons-nous, encore, encore et encore, alors embrassons-nous, encore une dernière fois »… X2).
Pour les personnes qui ont déjà tourné des images, vous êtes évidemment à nouveau les bienvenues.
Si vous souhaitez découvrir l’univers musical de Saint-Lazare, n’hésitez pas à parcourir sa chaîne Youtube : https://www.youtube.com/@saintlazare902
Interview de Saint-Lazare :
Originaire de Nancy, et après avoir longtemps vécu à Paris, le chanteur-compositeur « Saint-Lazare » a posé ses valises il y a maintenant deux ans et demi à Barentin. Une commune sur laquelle il compte s’appuyer pour redonner un nouvel élan à sa carrière. Rencontre avec ce Barentinois aux grandes valeurs qui ne cherchera pas à travestir sa musique pour réussir.
Comment êtes-vous venu à la musique ?
J’ai tout de suite accroché dès mon plus jeune âge. J’ai eu mon premier orgue à six ans, je me rappelle également avoir chanté à tue-tête dans la maison. J’ai mis cette passion en sommeil pendant ma carrière de tennis (ndlr : il a fait partie des 50 meilleurs joueurs français). Mais à 28 ans, la musique m’a rattrapé et j’ai décidé de m’y consacrer pleinement, jour et nuit.
Et très vite vous travaillez avec des personnes de grande renommée…
À mes débuts, j’ai rencontré de manière complètement fortuite le producteur d’Indochine et je lui ai présenté une de mes maquettes. Il a apprécié mon travail et a décidé de me mettre entre les mains du réalisateur de Cabrel. Nous avons très vite signé dans une grande major de l’industrie musicale « Warner Music ». Avec eux, je devais sortir un triple album mais il n’est jamais sorti car l’équipe dirigeante s’est fait débarquer et tous leurs choix ont été remis en question. Cela ne m’a pas découragé car je savais que ce métier n’était fait que d’avancées et de coups d’arrêt.
Derrière vous obtenez votre premier disque d’or, fruit d’une collaboration avec le chanteur de Taxi Girl.
Daniel Darc était une personne pour qui j’avais énormément d’admiration. Lorsqu’on m’a dit que j’allais travailler avec lui, c’était que du bonheur. Ensemble, nous avons composé un single « Cœur sacré » pour Thierry Amiel, finaliste de la première édition de « Nouvelle Star ». En moins de trois semaines, nous étions disque d’or. La chanson passait sur les radios, elle a même été numéro deux en France pendant quelques temps. Ce fut un joli coup de projecteur.
Après avoir longtemps composé pour les autres, vous avez décidé de chanter à nouveau. Nous vous avons entendu l’année dernière à « En Attendant Badin », plus récemment au « Festival Moi, Amateur ». Quels sont les projets qui vous animent actuellement ?
J’ai la chance d’être entouré par Alex Mayemba, guitariste et réalisateur du groupe Émile et Images. En ce moment, c’est simple nous cherchons des dates. Je suis à l’écoute de toutes propositions, il n’y a pas de petits projets. Je souhaite écrire une nouvelle page depuis Barentin, une ville où je m’épanouis au quotidien, tout en étant à la recherche d’une vérité. Je ne souhaite pas mentir en réalisant des musiques qui ne me correspondent pas. Pour moi, la musique c’est parler au cœur des gens. Quand je le fais, je parle au mien.